HWANG Sok-yong, né en Mandchourie en 1943, a...
HWANG Sok-yong, né en Mandchourie en 1943, a publié sa première nouvelle en 1962 alors qu’il était encore lycéen. Son œuvre, considérable par son volume, sa sincérité et son succès populaire, s’attache à rendre compte des bouleversements subis par la société coréenne depuis la fin de la colonisation japonaise. Fort de son engagement dans son époque (son expérience directe des milieux ouvriers, de la prison, de la lutte pour la démocratie) et de son talent de conteur, Hwang brosse un portrait haut en couleurs et nuancé de la Corée moderne. Il a publié récemment une anthologie commentée des cent meilleures nouvelles de la littérature de son pays. Les écrivains de la jeune génération doivent beaucoup à son constant et généreux soutien. Il est l’auteur le plus traduit en français et dans les autres grandes langues de communication.
En français : L’oiseau de Molgyewol, Le Méridien (1988), Monsieur Han, Zulma (2002) et 10/18 (2004), Les Terres étrangères, Zulma (2004), La route de Sampo (nouvelles), Zulma (2002) et 10/18 (2004), L’Ombre des armes, Zulma (2003), L’Invité, Zulma (2004) et Points Seuil (2009), Le Vieux Jardin, Zulma (2005), Shim Chong, fille vendue, Zulma (2010) et Points Seuil (2011), Princesse Bari, Picquier (2013), L’Étoile du Berger, Serge Safran (2015), Un monde familier.