Ricardo Piglia
Ricardo Piglia a grandi dans la province de Buenos Aires. En 1955, sa famille est contrainte par le contexte politique du pays à s’installer à Mar del Plata. Ses premiers récits, publiés en 1967, La invasión, sont récompensés par le prix Casa de las Américas. Il aborde la dissidence culturelle et politique dans Respiration artificielle (André Dimanche) qui est considéré comme emblématique de la nouvelle littérature argentine. La ville absente (André Dimanche) a été adapté pour un opéra éponyme de Gerardo Gandini en 1995. Argent brûlé (Actes Sud, 2001), pour lequel il reçoit en 1997 le prestigieux prix Planeta, illustre le goût de l’auteur pour le genre policier. Il a également publié en édition bilingue Une rencontre à Saint-Nazaire (meet, 1989). El último lector est paru en 2005. Également critique littéraire, essayiste et biographe, il s’est notamment intéressé aux œuvres de Borges, Arlt, Macedonio Fernández et Sarmiento. Il est actuellement professeur de littérature latino-américaine à l’université de Princeton aux États-Unis. Il dirige à Buenos Aires la revue Literatura y Sociedad.