Josef Winkler

Il est né le 3 mars 1953 à Kamering, un village des Alpes de Carinthie, dans le sud de l’Autriche, dans la vallée de la Drave. Toute la première partie de son œuvre est une chronique de la vie de ce bourg où il a grandi dans une famille paysanne dominée par un père autoritaire et violent ; il y dépeint crument à la fois la dureté des rapports sociaux et l’emprise étouffante du catholicisme. Il a ensuite quitté sa vallée natale pour s’établir à Klagenfurt, capitale de la Carinthie. La deuxième période de son œuvre, à partir de Cimetière des oranges amères (1990, traduit en français en 1998) et de Sur la rive du Gange (1996, traduit en français en 2004), reflète sa découverte de l’Italie du Sud puis de l’Inde, où il observe en particulier les usages funéraires et un rapport à la mort qu’il compare aux coutumes de son pays natal. Traduit dans de nombreuses langues, Josef Winkler s’est vu décerner les prix littéraires les plus prestigieux d’Autriche et d’Allemagne, notamment le Prix Büchner en 2008.

Aux éditions Verdier :
L’Ukrainienne, traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun Prix Laure Bataillon 2022
Le livret du pupille Jean Genet traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun, 2019
Mère et le crayon traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun, 2019
Requiem pour un père traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun, 2013
Langue maternelle traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun, 2008
Sur la rive du Gange traduit de l’allemand (Autriche) par Eric Dortu, 2004
Natura morta traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun, 2003.
Quand l’heure viendra traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun 2000.
Cimetière des oranges amères, traduit de l’allemand (Autriche) par Eric Dortu, 1998
Le serf, traduit de l’allemand (Autriche) par Eric Dortu, 1993

Aux éditions de la M.E.E.T . :
Shmashana (éd. bilingue), traduction d’Eric Dortu, 1999