LES RESIDENTS 2025

Janvier
Maryam Khorassani (Iran)

Née en 1963, Maryam Khorassani a été enseignante de français dans des instituts et à l’Université Libre de Machhad, traductrice et interprète dans une usine de fabrique de joints d’étanchéité pour Peugeot. Depuis 15 ans elle est traductrice de romans et de nouvelles.

Au bord de la vie (nouvelles) de Claude Schnerb, éditions Afraz, 2013
Ce qu’il advint du sauvage blanc, de François Garde, éditions Cheshmeh, 2015
De nos frères blessés de Joseph Andras, éditions Nimaj, 2017
La bonne peinture (nouvelle) de Marcel Aymé, éditions Qoqnoos, 2017
Les champs d’honneur de Jean Rouaud, éditions Cheshmeh, 2018
Féder ou le mari d’argent (nouvelle) de Stendahl, éditions Qoqnoos, 2018
Les secrets de la princesse de Cadignan (nouvelle) de Honoré de Balzac, éditions Cheshmeh, 2019
L’art français de la guerre de Alexis Jenni, éditions Nimaj, 2023

Février - mars
Doris Kareva (Estonie)

Née à Tallinn en 1958, s’inscrit dans une longue lignée de femmes poètes qui, à différentes époques ont marqué de leur empreinte la poésie estonienne. Parallèlement à son œuvre poétique, Doris Kareva a participé activement à la vie littéraire et culturelle estonienne. Après des études d’anglais à l’université de Tartu, elle a travaillé à partir de 1979 dans le principal hebdomadaire culturel estonien. Elle a participé en 1988 à la création d’un groupe d’écrivains et d’intellectuels, Wellesto, qui, tout en affirmant avec force la nécessité de préserver et de développer l’identité estonienne, réclamait une plus grande ouverture sur la culture mondiale. Dans le recueil collectif publié par ce groupe en 1989, Doris Kareva écrivait notamment : « Le monde est notre maison ; notre maison est la culture dans sa totalité ». Cette ouverture, Doris Kareva y a contribué personnellement avec un certain nombre de traductions, principalement de l’anglais, mais aussi du russe. Elle a traduit notamment des poèmes d’Anna Akhmatova et d’Emily Dickinson, deux auteurs avec lesquels son œuvre présente des affinités évidentes.

Avril - mai
Victoria Guerrero (Pérou)

Née à Lima en 1971, sa poésie mêle colère, désespoir et ironie. Elle est aussi chercheuse pour le projet indépendant mapa de Escritoras Peruanas (Cartographie d’écrivaines péruviennes), fondatrice du groupe militant féministe Comando Plath et directrice de la maison d’édition Intermezzo Tropical.
La mujer, Lima, éditions 2022
Diario de una costurera proletaria, Lima, éditions Máquina Purísima, 2019
En un mundode abdicaciones, Lima, éditions du Fondo de Cutltura Económica, 2016

Juin- juillet
Wolfgang Hermann (Autriche)

Est né à Bregenz en 1961. Il a grandi dans le Vorarlberg, étudié la philosophie et la littérature à l’université de Vienne, puis vécu dans de nombreux pays, notamment en France, en Sicile et au Japon. Auteur d’une œuvre abondante et variée, il s’est illustré dans des domaines très divers (romans, nouvelles, théâtre, poèmes, proses poétiques et récits de voyage).

Aux éditions Verdier (traductions d’Olivier Le Lay) :
Monsieur Faustini part en voyage, 2021
Adieu sans fin, 2027

Septembre - octobre
Tiziano Scarpa (Italie)

Né à Venise en 1963 il a écrit des romans, des pièces de théâtre, des essais, des poèmes. Ses œuvres sont traduites dans de nombreuses langues, notamment : français, anglais (Grande-Bretagne et Etats-Unis), allemand, espagnol castillan, catalan, croate, polonais, slovaque, roumain, suédois, finlandais, arabe, hébreu, russe, turc, coréen, japonais, chinois.

Il se fait connaître en 1996 avec son premier roman, Occhi sulla graticola, ) et son recueil de nouvelles Amore® en 1998. En 1997 il publie une comédie intitulée Popcorn, tournée par la RAI (récompensée par le Prix Italia), et des articles sur la littérature de la société contemporaine qu’il regroupera en 2000 sous le titre Che cos’è questo fracasso ? (« Quel est donc ce vacarme ? »).

Ses livres sont publiés aux éditions Enaudi depuis 1997. Son dernier ouvrage La verità e la biro, 2023

Aux éditions Bourgois :
Amore®, 2000
L’oeil de vieux, 2000
Venise est un poisson, 2002
Stabat Mater, 2011 (Prix Strega 2009 aux éditions Enaudi)

Novembre - décembre
Veronika Sikulova (Slovaquie)

Veronika Šikulová est écrivaine de fiction et journaliste. Son premier livre est une collection de croquis et de portraits de membres de la famille, Odtiene (Shades, 1997), a reçu le prix Ivan Krasko.
Son deuxième livre, Z obloka (Depuis la fenêtre, 1999), se concentre entièrement sur le thème de la famille.
Modra, sa ville natale, joue un rôle clé dans son travail. Après quelques autres recueils d’œuvres courtes, elle écrit son premier roman Miesta v sieti (Places in the Net, 2011), une saga familiale sur trois générations. Le roman n’aspire pas à être historique ou historicisant. L’auteur souhaite simplement raconter l’histoire de sa famille, à l’aide de documents authentiques, de lettres de guerre et de prison, ainsi que de correspondances entre les différents personnages.

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    , par EB

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