Khaled OSMAN

Il est né en Égypte mais a grandi en France ; il s’est toujours intéressé à la littérature arabe, d’abord comme lecteur, puis comme traducteur vers le français. Après avoir commencé en traduisant Naguib MAHFOUZ, il s’est orienté vers l’œuvre de Gamal GHOTANY, dont il a à ce jour traduit une dizaine d’ouvrages, parmi lesquels le chef-d’œuvre, Le livre des Illuminations (Seuil, 2005, prix Laure-Bataillon, prix Amédée-Pichot). Parallèlement il vient de se lancer dans l’écriture : son premier roman, Le Caire à corps perdu, est paru en septembre 2011 aux éditions Vents d’ailleurs. Depuis longtemps passionné de photographie, il a une prédilection pour les portraits saisis dans les lieux emblématiques des grandes métropoles (série sur le métro new-yorkais). Sa série "Les cafés du Caire" publié dans la revue meet n°15, met en avant le rôle de ces derniers comme hauts lieux de la sociabilité égyptienne.

Romans traduits de l’arabe (Egypte, Palestine, Irak, Yémen) en traduction française (liste non-exhaustive) :
Les récits de l’Institution, de Gamal Ghitany, Seuil, 2001
Le livre des illuminations, de Gamal Ghitany, Seuil, 2005
Au plus près de l’éternité, de Gamal Ghitany, Seuil, 2007
Les poussières de l’effacement, de Gamal Ghitany, Seuil, 2008
Si je t’oublie Bagdad, de d’Inaam Kachachi, Liana Levi, 2009 (co-traduction)
Dans la peau d’Abbas el-Abd, de Inaam Alaidy, Sindbad-Actes-Sud, 2010
Musées et égéries, de Gamal Ghitany, Seuil, 2011
Le beau juif, de Ali al-Muqri, Liana Levi, 2011 (co-traduction

Le Caire à corps perdu, Khaled Osman, Vents d’ailleurs, 2011