Berdj Zeytountsian

Berdj Zeytountsian est né en 1938 à Alexandrie. Il émigre avec sa famille à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Arménie. Dès l’âge de quatorze ans, il publie sa première nouvelle et obtient le premier prix au festival des jeunes auteurs arméniens en 1955. En 1956, il s’illustre au sixième festival des jeunes auteurs à Moscou. Il a fait des études de littérature anglo-américaine. Il est l’une des figure majeures de la littérature arménienne contemporaine et ses œuvres, prose et théâtre, ont été traduites en de nombreuses langues. Son roman L’homme le plus triste (Parenthèse, 2002) date des années 1970, période marquée par une forte répression des intellectuels en URSS. Il participe à la vie politique notamment par ses chroniques dans la presse arménienne, dans lesquelles il critiquait les vices des systèmes politiques successifs. Ses prises de positions sont devenues très populaires en Arménie. C’est en tant que représentant de la société civile qu’il a été nommé ministre de la Culture dans le gouvernement Vasken Manoukian (1991). Il a participé aux rencontres de l’hôtel de la plage sur Les littératures transcaucasiennes


1915, revue meet n°3 San Salvador/Tbilissi, meet 1999