Abdallah Zrika

Abdallah Zrika est né en 1953 à Casablanca. À l’âge de douze ans, il écrit ses premiers poèmes. En 1977, il publie à compte d’auteur Danse de la tête et de la rose dont le succès est immédiat auprès de la jeunesse marocaine. Un an plus tard, sa liberté d’expression, son ton franc et sarcastique, cette vérité qu’il traque et clame dans l’ensemble de son oeuvre lui valent deux ans en prison pour atteinte aux valeurs sacrées du Royaume et la destruction de ses poèmes. Il passera deux ans en prison avant d’être jugé. Relâché en 1980, il poursuit une oeuvre résolument personnelle, osée, impétueuse et publie de la poésie, des romans, des textes de théâtre. Performer, il collabore avec de nombreux artistes dans le monde (musique, chant , théâtre, art vidéo ..) et compte parmi les auteurs de langue arabe les plus importants et les plus écoutés au Maroc.

Vidéo de son dialogue avec Saskia Goldschmidt et Youssef Fadel, novembre 2019

Rires de l’arbre à palabre, poèmes traduits par Abdellatif Laâbi, L’Harmattan, Paris, 1982.
Bougies noires, poèmes traduits par Abdellatif Laâbi, La Différence, Paris, 1998.
Petites proses, traduit de l’arabe par l’auteur, L’Escampette, Bordeaux, 1998.
Échelles de la métaphysique, traduit de l’arabe par Bernard Noël et l’auteur, L’Escampette, Bordeaux, 2000.
La Colombe du texte, traduit de l’Arabe par l’auteur, CIPM, Marseille, 2003.
Tanger / Marseille, un échange de poésie contemporaine, (avec : Yassin Adnan, Mehdi Akhrif, Jean-Michel Espitallier, Emmanuel Hocquard, Claude Royet Journoud), coll. Import/Export, cipM, 2004.
Insecte de l’infini, poèmes traduits par Bernard Noël et l’auteur, La Différence, 2007.
La femme aux deux chevaux, roman (Le Fennec).
Cimetière du bonheur, roman (Le Fennec).